Sites olympiques
"Il n'y a pas d'endroit dans le monde où l'homme est plus heureux que dans un stade."
Albert Camus
Lors de sa désignation comme ville hôte des Jeux Olympiques en avril 1919, Anvers était en ruines et ne disposait que de seize mois pour mener à bien le projet. Si le comité d’organisation désirait concentrer un maximum d’épreuves autour du stade olympique, les constructions et rénovations du Stade, du Palais de Glace et du bassin de natation ne suffirent pas. Il fallut donc recourir à la réaffectation de divers endroits parfois fort éloignés du monde du sport.
Le ministère de la Défense mit ainsi les polygones d’exercice d’artillerie de Brasschaat et Beverloo à la disposition des organisateurs pour les compétitions de tir. La Grande Salle de zoologie du Zoo d’Anvers accueillit les épreuves de lutte et de boxe. La plupart des compétitions équestres se tinrent sur le parcours du steeple-chase du Country Club d’Hoogboom et le Vélodrome d'Anvers Zuremborg accueillit les compétitions de cyclisme sur piste.
D’autres épreuves furent « délocalisées » bien plus loin encore de la cité anversoise. Le bassin d’aviron prévu dans le projet présenté en 1914 n’ayant pas pu être construit, les rameurs s'affrontèrent sur le canal de Willebroek, à Bruxelles. Quant aux compétitions de voile et de polo, elles eurent lieu à Ostende et aux Pays-Bas. Certaines rencontres du tournoi de football eurent lieu aux stades Jules Ottenstadion de Gand et Joseph Marien de Bruxelles.
